Une image existe-t-elle si elle n’est vue que de son créateur ?

Aux négatifs poussiéreux qui hibernent au grenier dans une vieille boite en carton,
Aux pixels endormis, camouflés dans des ordinateurs de plus en plus petits ou dans des disques durs de plus en plus gros,
Aux tirages qui n’ont pas trouvé de murs pour les accueillir au grand jour,
J’ai voulu leur donner une nouvelle vie. Pour certains une première apparition timide, pour d’autres une seconde gloire.

Sans prétention, sans étendard, un journal photographique pour se souvenir, pour avancer, pour raconter des histoires.

So.Line

Née au printemps sous le signe du Bélier, So.Line grandit paisiblement dans le sud de la France, bercée par le bruit des vagues et l’odeur des pins. La majorité en poche, elle se rêve en saltimbanque et part sur les routes dans l’espoir de brûler les planches.

Son pèlerinage la conduira en Bretagne où elle intègrera le Conservatoire de Rennes, mais incapable de tenir en place, elle décide de vagabonder à travers le monde. C’est au cours de ses voyages qu’elle ressortira un vieux Nikon, celui-là même que plus jeune elle aimait emprunter à son père.

Retour aux premières amours, elle change de costume et part à Montpellier retrouver les bancs de l’école. Deux ans plus tard So.Line s’envole pour la capitale. D’assistante plateau dans les studios photo à pigiste dans une agence de presse, elle se frotte à la photographie sous toutes ses formes.

Aujourd’hui So.Line continue son petit bout de chemin, rêve d’expériences, d’aventures et de rencontres, avec l’envie de témoigner, de raconter son histoire, celle des autres et celles qui fleurissent l’imaginaire…